Avortement. Les Italiennes entrent en résistance
- elle.fr
- 31 janv. 2019
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La coalition souverainiste-populiste au pouvoir menace les droits des femmes. Alors, elles s'organisent contre cette politique rétrograde.
En ce jeudi morne de janvier, Rome a mis ses habits d'hiver. Ciel cristallin, mais températures en forte baisse. Pas de quoi, pourtant, décourager les militantes de Non una di meno (« pas une de moins », en français), le mouvement fondé en 2016, qui, désormais, incarne la lutte féministe italienne face au gouvernement de coalition - La Ligue, d'extrême droite, et le Mouvement 5 Étoiles, populiste - et ses projets de loi fort inquiétants pour les droits des femmes.
Ce soir-là, rendez-vous est donc donné près du quartier San Lorenzo dans une salle « occupée », sorte de squat organisé et autogéré comme il en existe des dizaines dans la ville. Objet du meeting : préparer la journée du 8 mars et mettre sur pied les modalités d'une grève.
Plus d'une cinquantaine de personnes, plutôt trentenaires mais pas seulement, ont afflué dans ce hangar à peine chauffé. Très vite, l'air est saturé d'une intense fumée de cigarettes.
L'ambiance est à l'AG quasi vintage, clope au bec et protagonistes assises en rond pour se distribuer équitablement la parole. Les quelques hommes présents restent en retrait : « La mixité n'est pas notre priorité », confie une participante sur une note d'euphémisme...
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