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Antoinette


Maria-Antonietta, Marie-Antoinette, tout simplement, Antoinette pour la plupart des gens, était une femme parmi les femmes, mais une volonté faite femme, un courage et une forme d’obstination qu’elle pratiquait avec patience et courtoisie. Avec ces armes, elle triomphait le plus souvent des difficultés.

Maria-Antonietta Cannea, sous son sourire et à la lumière de ses yeux bienveillants imposait ce qu’elle croyait juste, car elle croyait résolument en la justice.

Elle était Sarde, elle le faisait savoir et elle portait sa sarditude avec le même orgueil qu’elle

affirmait sa féminitude. Son destin de femme, elle l’assumait avec fierté. Elle entonnait avec toute la fougue d’une jeunesse incorruptible « Sebbene che siamo donne ». Elle ne manquait – sauf cette année, de quelques jours – jamais de célébrer la « journée internationale des femmes ».

Elle n’en faisait que rarement état, mais elle s’était donné une solide formation au travers de hautes études et mettait tout ce savoir au service de son engagement.

Comme militante, elle portait de lourdes charges d’organisation ; pendant des années, elle assuma la présidence du Circolo Sardo di Liegi et celle de la Fédération des Cercles Sardes de Belgique.

Elle organisait la vie sociale au sein du « village sarde » qu’était le cercle de Liège, au nom

symbolique de Sardegna all’Estero. Elle en avait fait un lieu de convivialité avec ses repas aux saveurs de Sardaigne, des fêtes et un lieu de culture. Elle tenait beaucoup à la bibliothèque et parfois, se désolait de la voir si peu utilisée.

Elle s’en est allée au début mars en quelques jours ; le lundi, elle sentit la première alerte et le

samedi, elle s’endormait enfin. Son combat s’achevait.

On ne l’entendra plus, on ne la verra plus, sauf dans nos cœurs.

Maria-Antonietta, Marie-Antoinette, semplicemente, Antoinette per la maggior parte della gente, era una donna fra le donne, ma una forza di volontà fatta donna, un coraggio ed una forma d'ostinazione che praticava con pazienza e cortesia. Con quest'armi, trionfava generalmente sulle difficoltà.

Maria-Antonietta Cannea, col suo sorriso e il luccichio dei suoi occhi benevoli, imponeva ciò che credeva giusto, poiché credeva risolutamente nella giustizia.

Era sarda, lo sottolineava e portava la sua sardità con lo stesso orgoglio con cui affermava la sua femmminilità. Il suo destino di donna, l’accettava con fierezza. Con tutto l'entusiasmo di una gioventù incorruttibile intonava “Sebbene che siamo donne„. Non trascurava mai – eccetto quest'anno, in ritardo di un paio di giorni – di celebrare “il giorno internazionale delle donne„.

Lo faceva sapere di rado, ma aveva una solida formazione acquisita conseguendo studi di alto livello e metteva tutta questa conoscenza al servizio del suo impegno.

Come militante, ricopriva importanti incarichi d'organizzazione; negli anni, assunse la presidenza del Circolo Sardo di Liegi e quella della Federazione dei Circoli Sardi del Belgio.

Organizzava la vita sociale del “villaggio sardo„ che era il Circolo di Liegi, dal nome simbolico di « Sardegna all'Estero ». Ne aveva fatto un luogo di convivialità con i suoi pasti ai sapori della Sardegna, le feste ed un luogo di cultura. Teneva molto alla biblioteca e qualche volte, era afflitta nel vederla così poco utilizzata.

Se ne è andata all'inizio di marzo nel giro di qualche giorno; il lunedì, avvertì il primo segnale ed il sabato, si addormentò definitivamente. La sua lotta si concludeva.

Non la sentiremo più, non la vedremo più, salvo nei nostri cuori.

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